J’effectue une thèse orientée sur le travail posté des soignants en régime de 2 x 12 heures, avec pour ambition d’améliorer leur qualité de vie au travail tant à court qu’à long terme. Cette recherche se positionne au cœur des enjeux contemporains de la santé au travail, reconnaissant la spécificité des contraintes horaires dans les métiers de la santé et leur impact potentiel sur le bien-être des professionnels. Mon projet se concentre sur une intervention particulière : la sieste comme contremesure. À travers une approche méthodologique rigoureuse, j’examine les effets bénéfiques potentiels de la sieste sur le bien-être des soignants, en mesurant ses impacts sur la fonction endothéliale, le statut inflammatoire, la qualité du sommeil, ainsi que divers indicateurs biologiques pertinents.

Cette recherche s’inscrit dans une perspective multidisciplinaire, croisant les domaines de la médecine du travail, de la physiologie clinique, et de la chronobiologie. L’objectif est double : fournir un cadre empirique solide pour évaluer l’efficacité de la sieste comme stratégie d’amélioration de la qualité de vie au travail des soignants, et proposer des recommandations pratiques et adaptées aux réalités du terrain.

J’ai eu l’opportunité pendant ma thèse de donner cours aux L3 STAPS Activités Physiques Adaptés sur des cours théoriques et pratiques de musculation

Après un master STAPS orienté sur les sciences du sport, je me suis orienté sur un master en ingénierie de la santé afin de pouvoir élargir mon champ de connaissance mais aussi mes perspectives futures à plus larges échelle. Ce master m’a permis d’aboutir au doctorat que j’effectue actuellement et qui s’intitule : Effets du travail posté sur la fonction endothéliale, la fragmentation du sommeil et l’effets de contremesures potentielles.

• Orcid